Depuis que le cirque du petit monsieur Loyal a sensiblement réduit ses représentations magiques et merveilleuses, pour cause de jets de tomates insistant, on voit moins ses jeux de fumées féériques, ses danses du ventre exotiques en habit de grand couturier, ses ors, ses yachts et ses dorures.
Du coup, apparait derrière le rideau de velours gardé par le nain de service, quelque chose qu'on reconnait comme la réalité de ce régime : suppression de la carte famille nombreuse de la SNCF, établissement des franchises médicales, déremboursement des frais optiques, deux offres valables d'emploi (sic) maximum pour chômeurs avant radiation...
Tout ce qui ressemble de près ou de loin à une aide, une assurance, une redistribution, une solidarité, une justice sociale, est dans le collimateur du canon à pauvre, posé là dans ce pays comme une merde sur un tapis persan, détruisant et démultipliant d'un même coup les moins favorisés.
The sun beams down on a brand new day
No more welfare tax to pay
Unsightly slums gone up in flashing light
Jobless millions whisked away
At last we have more room to play
All systems go to kill the poor tonight
Gonna
Kill kill kill kill Kill the poor:Tonight
Que ces mesures passent ou pas, selon qu' OpinionWay ou quelque institut de sondage que ce soit les légitimise, est parfaitement accessoire. Leur expression seule - sans parler de la crasse incompétence de leur (im)préparation - suffit à identifier l'inspiration de leurs auteurs.
Le clown ne fait plus rire - s'il l'a jamais fait - et son cirque apparait de plus en plus tel qu'il est : monstrueux.
Ne serait-il pas temps d'indiquer à cette triste compagnie le chemin de la sortie de secours ?
15 avril 2008
Derrière le rideau
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