20 février 2013

Les Amis de Sarkozy restaurent la statue du Commandeur

Une officine qui a tout d'une secte - son dieu, ses financements occultes, ses adorateurs confits et béats - se nommant Les Amis de Sarkozy, s'emploie ces jours-ci à remettre debout la statue du Commandeur.

La tâche est rude, certes, mais il convient de s'en méfier. Avec l'aide de quelques grand médias et journalistes sympathisants, et de beaucoup de pognon que l'officine est chargé de récolter, Les Amis pourraient nous refaire le coup de l'Homme Providentiel pour 2017.

En attendant donc le retour du Messie sur notre bonne vieille terre, on assistera au spectacle des disciples prêchant la Vérité, ce qui aura au moins le mérite de nous faire bien marrer.


Les Amis sont de célèbres personnages publics connus pour leur sagacité et la dimension humaine et philosophique de leur réflexion: Estrosi, Hortefeux, Morano, ... (liens innombrables).
Leur projet consiste à défendre un bilan qu'ils n'ont pas fait, et que visiblement personne dans leur famille n'ose faire, à l'exception notable mais encore timide de Bachelot ou Raffarin.

Or donc, ce matin sur france inter, c'est Frère Estrosi qui s'y colle: l'incantation consiste à répéter en boucle les mots "Sarkozy est un grand homme d'état." sans le début de commencement d'une amorce de démonstration.
Ah si, une fois, si on peut appeler ça un argument: "il est reconnu comme tel parmi les grands chefs d'état". Ah bon. Il semble cependant que Les Amis ont eu un peu de mal a trouver des intervenants étrangers pour leur raout...
Une variante amusante quand on pense à la dimension humaine du type : "Sarkozy reste un leader moral politique incontestable" (x2) (sic)!

Mais la messe se disait plus tard dans la journée.
Voici Sœur Ingrid Bétancourt, illuminée: "Nicolas Sarkozy, un révolutionnaire qui a porté la liberté, l'égalité, la fraternité au-delà des frontières.".
Chut. Pas de commentaires. Laissons ses paroles résonner dans l'oreille des fidèles.
Je ne sais pas si Sarkozy est un dieu révolutionnaire, mais on peut craindre que sa reconquête ne passera pas par la raison et l'argumentation politique.





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