12 mars 2012

J-54 Un quinquennat pour rien

Dans une quarantaine de jours, la parenthèse historico-clownesque du quinquennat Sarkozy en France devrait se terminer.

Il est temps pour ce blog de faire le point sur son histoire, qui devrait donc se clore le 6 mai au soir, quand cette triste parenthèse se sera refermée.



Tant qu' en 2007 et 2008, il était difficile de trouver, ailleurs que sur internet, des voix outrées, écoeurées, révulsées par l'accession au titre de président de la république française d'un avatar modernisé de la beaufitude franchouillarde éternelle,  d'un René l'énervé inculte, vulgaire et égocentrique, il m'était relativement aisé d'en exposer ma colère et ma honte dans la mesure où elles constituaient un point de vue quasi introuvable dans les médias traditionnels.

Rapidement - et heureusement -, ce point de vue est non seulement devenu majoritaire, mais il était aussi défendu par des plumes - ou des claviers - bien plus pertinentes et réactives que la mienne - ou le mien... (plutôt que de les citer tous, j'en référencerai ici un intégrateur incontournable).

Incapable de suivre le rythme, par manque de temps et aussi par flemmardise, il faut bien le dire, ce blog était en léthargie depuis 2009.

Avant de clore, pourtant, je souhaite maintenant, avant la fin annoncée du sarkozysme (plus tellement) triomphant, tenir une espèce de chronique des derniers jours.

Depuis qu'il est officiellement en campagne - n'a-t'il jamais cessé de l'être -, Sarkozy tente visiblement de recycler les grosses ficelles du triomphe de 2007. En pure perte, semble-t'il, ce qui est en soi un heureux constat et un motif de satisfaction.

Aujourd'hui donc : Sarkoshow à Villepinte, imitation d'un congrès de républicains américains, avec chapeaux, t-shirts et drapeaux.
On retient que
- le Sauveur de l'Europe et de l'Euro est aussi le candidat du non au TCE.
- il n'a pas vraiment "changé" cette fois, mais il a "compris".

Nous aussi.


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